Nos écoles

Une grande histoire d’éducation

Paspébiac s’est doté, comme tous les villages du Québec, d’infrastructures pour pourvoir aux besoins éducatifs de ses enfants. Écoles de rangs, écoles primaires, polyvalente, centre d’éducation aux adultes : ces établissements ont leur histoire, dont voici une partie!

Préparation du déménagement de l'ancienne école de Saint-Pie-X. Source : Donat Loisel.

Les premières écoles

1824

Une école de l’Institution royale

La première mention d’une toute première école à Paspébiac semble remonter à 1824.

Une lettre de Mgr J.-O. Plessis à Édouard Labelle souligne le fait qu’une pétition a circulé pour l’établissement d’une « école de l’Institution royale ». Le curé est visiblement en désaccord avec cette pétition et son contenu :

1827

Malgré les doléances du curé, une école ouvrira en 1827. Sur les 74 écoles de création gouvernementale, quatre sont tenues par des maîtres d’origine française : Sainte-Marie de Beauce, Saint-Thomas, Pointe-Lévy et Paspébiac. À Paspébiac, le maître est François Lebrun.

1867

Deux écoles!

Dans le Report of the superintendent of education de 1867, l’inspecteur Ludger Lucier, chargé du comté de Bonaventure, fait son état des lieux. On semble comprendre qu’il y a à la fois une école francophone et une école anglophone. Ce sont 150 pupilles qui reçoivent l’enseignement de deux professeures. 

Dans ce même rapport, on dit qu’il y a deux écoles dans le canton de Cox, en plus des deux de Paspébiac. Port-Daniel et Hope Town en ont également deux.

1877

Incendie à l’une des écoles

Dans le Rapport du surintendant de l’éducation de 1876-1877, l’inspecteur, M. Lucier, nous apprend que Paspébiac a vu son école incendiée ainsi que son presbytère. On mentionne qu’il est dommage que les élèves aient été privés des bienfaits de l’école pendant la plus grande partie de l’année. Les écoles étaient alors en « voie de progrès rapides », sous les bons soins des demoiselles Lepage. La reconstruction de l’école est remise à l’année suivante. 

Dans ce rapport, on dit aussi qu’il est difficile de procéder à l’élection des commissaires, puisque les chefs de famille sont tous absents de l’endroit pendant la saison de la pêche!

Dans le district de Cox, deux écoles sont en fonction, mais les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes du révérend William Gore Lyster.

1882

Des maladies et des travaux

Dans le Rapport du surintendant de l’éducation de 1881-1882, M. Lucier fait son rapport sur les écoles catholiques du comté de Bonaventure. Dans son introduction, il précise que la « marche progressive de nos écoles ne s’est pas ralentie cette année, malgré beaucoup de maladies parmi les enfants ».

On mentionne aussi que des travaux considérables ont été faits à leurs maisons d’écoles (Paspébiac et Maria) :  

1885

Une nouvelle école est construite : trois écoles au total!

 

Une nouvelle école est érigée pour les « dissentients ». Il s’agit peut-être d’une école laïque ou d’une école anglophone. Dans tous les cas, cette année coïncide avec une mauvaise année pour les récoltes et pour les pêches. Toutefois, selon l’inspecteur Lucier, les résultats scolaires sont encourageants. L’enseignante est Louise Leblanc.

D’ailleurs, du côté de l’inspecteur protestant, on souligne qu’une école modèle (pouvant former de futures institutrices) est née à Cox, et que de nouvelles maisons-écoles seront construites à New Carlisle et à Paspébiac.

Au sujet des deux écoles anglophones de Cox, l’inspecteur souligne l’excellent travail de Frank Webb et l’étroitesse des deux écoles pour le nombre d’élèves qu’elles contiennent. L’une de ces écoles est une « école modèle ». Il y en a aussi une à Gaspé.

1887

Dans le Rapport du surintendant de l’instruction publique pour les années 1886-1887, l’inspecteur Lucier souligne le bon travail de Marie Berthelotte, de Paspébiac. L’inspecteur Lyster, quant à lui, aborde les difficultés que les commissaires ont eues avec les contribuables, qui craignent que leurs taxes augmentent. Il mentionne aussi qu’une nouvelle maison d’école sera construite dans le « district 1 » de Cox. 

1889

Quatre écoles et des épidémies

Dans le Rapport du surintendant de l’instruction publique de la Province de Québec pour 1888-1889, l’inspecteur Lucier souligne qu’une nouvelle école a été établie à Paspébiac. Il souligne également qu’il y a eu une épidémie de coqueluche et de rougeole l’année dernière, ce qui a diminué le nombre d’élèves dans les classes. Il range la municipalité de Paspébiac dans la catégorie « Très bien ».

1892

Les épidémies continuent

Dans le Rapport du surintendant de l’instruction publique pour les années 1891-1892, l’inspecteur Lucier mentionne qu’il y a eu plusieurs maladies graves qui ont affecté la fréquentation des écoles.

Pour l’année 1892-1893, il mentionne que trois écoles ont fermé leurs portes à Paspébiac pour cause de maladies, dont la diphtérie. Il mentionne aussi la construction d’une école à New Carlisle qui devrait être terminée pour l’ouverture des classes le 1er septembre 1893, une école « d’éducation supérieure protestante ». On y enseignera même le bookkeeping (tenue des livres).

1897

... et encore

Dans le Report of the superintendent of education of the Province of Quebec de 1896-1897, et plus spécifiquement dans le rapport de l’inspecteur protestant, M. W. J. Lyster, Mlle Mary Caulfield est félicitée.

Quant à l’inspecteur Lucier, il souligne que l’année a été très difficile en raison de la scarlatine, de la rougeole et des cas de maux de gorge. Il félicite l’enseignante Marie Louise Leblanc, de Paspébiac.

L’inspecteur Lucier rapporte quatre écoles à Paspébiac. Mais la municipalité est placée au 12e rang sur 20. Les écoles et les fournitures ne semblent pas en bon état. À Cox, il y a une école, et elle ne semble pas en très bon état.

Dans l’Educational Record of the Province of Quebec de 1897, on peut lire que la model school de Paspébiac a remporté un prix.

1900

L’école de Paspébiac est fermée en raison de maladies contagieuses. Le bon travail d’Elmina Lefebvre est souligné. L’inspecteur J.-M. Côté, qui remplace M. Lucier, félicite trois enseignantes : Théodora Christie (Cox), Laura Almond (Paspébiac-Est [diss.]) et Ida Smith (Cox).

1902

Dans le Rapport du surintendant de l’instruction publique pour l’année 1901-1902, la situation scolaire de Paspébiac ne semble pas très positive. Selon le rapport de l’inspecteur J.-M. Côté, on apprend que durant cette année, il y a une épidémie de variole et de rougeole.

1905

En 1905, il y a deux «écoles modèles spéciales» : Cox et Paspébiac.

1908

Dans le Rapport du surintendant de l’instruction publique de la province de Québec pour l’année 1907-1908, M. G.-E. Marquis nous apprend que Paspébiac fait alors construire une école et achète du mobilier.

Par ailleurs, on projette d’ouvrir une académie à New Carlisle. Elle sera ouverte en 1914.

1910

Sept, puis quatre écoles

Surprise! Il y a sept écoles en activité à Paspébiac en 1910. Cela regroupe probablement toutes les écoles du canton de Cox, car, quelques années plus tard, on mentionne que Paspébiac a quatre écoles seulement. Dans tous les cas, l’inspecteur Marquis relève bel et bien la construction d’au moins une nouvelle école.

En 1910, les enseignantes Marie-Anne Berthelot et Ellen Lebraceur reçoivent de petites primes pour leur beau travail.

1911

C’est le 17 août 1911 qu’arrivent les premières religieuses de la paroisse. Elles sont trois, dont deux sont occupées par l’enseignement et l’autre, par l’entretien ménager. Ne pouvant habiter au couvent étant donné le désordre et les meubles manquants, elles se rendent à Saint-Godefroi pour quelques jours. Il est à noter que ces dernières se rendent à Paspébiac non pas à la demande du curé, mais bien à celle de l’évêque.

1914

Dans le Rapport du surintendant de l’instruction publique de la province de Québec pour l’année 1913-1914, l’inspecteur M. G.-E. Marquis souligne le travail remarquable des sœurs du Saint-Rosaire, qui enseignent à Paspébiac, mais aussi dans plusieurs municipalités de la Baie-des-Chaleurs. Deux sœurs s’y trouvent alors. L’éducation y est présentée comme sous un modèle mixte.

1917-1918

Cinq écoles et la variole, l’influenza et la grippe espagnole

Dans le Rapport du surintendant de l’instruction publique de la province de Québec pour l’année 1916-1917, et plus spécifiquement dans le rapport d’E. Litalien, on apprend que Paspébiac compte cinq écoles! Trois sœurs du Saint-Rosaire y enseignent.

Également, l’inspecteur Avellin Beaudet souligne qu’il y a eu une certaine diminution de la fréquentation scolaire, possiblement en raison de la température et d’une épidémie de petite vérole qui a sévi dans le comté de Bonaventure.

L’année suivante, en 1918, il y a eu « plusieurs cas d’influenza ». La grippe espagnole fera des ravages au sein des élèves, tout comme la petite vérole. Toutes les écoles de Paspébiac seront fermées en 1918.

On félicite, dans ces rapports, Mlle Elizabeth Taylor, de l’école modèle de Paspébiac, Mlle Marguerite Lebraceur, Mlle Marjorie Ross, Mlle Clara Cooke et Mlle Mabel Dow.

1920

Six écoles!

Dans le Rapport du surintendant de l’instruction publique de la province de Québec pour l’année 1920-1921, M. Litalien semble avoir été malade. Il est remplacé par MM. J.-A. Bouchard et Letarte, qui souligne que plusieurs municipalités, dont Paspébiac, ont construit de nouvelles écoles.

Selon son classement, Paspébiac est en 9e position avec six écoles! L’état du mobilier et des maisons-écoles est jugé « Bon ». La municipalité obtient une mention d’excellence, tandis que les écoles obtiennent une mention « Très bien ». 

Cox en a deux et est en 24e position. L’état du mobilier est évalué à 7, et les maisons-écoles, à 9. Malgré tout cela, la municipalité obtient la mention « Excellente ».

Dans le rapport de Litalien, on souligne le bon travail d’Yvonne Chapados en 1920-1921. M. Kerr souligne encore le bon travail de Marjorie Ross.

1921

L’inspecteur des écoles protestantes dans le district est le révérend Lewis J. King. Celui-ci soulève l’enjeu de la rareté des professeures, et le fait que 50 % d’entre elles n’ont pas de diplôme. Il propose que les écoles ayant des professeures inadéquatement qualifiées soient éliminées et fusionnées avec d’autres écoles. Il indique que cela a fonctionné à Gaspé Bay North et à Shigawake. Enfin, il mentionne que l’école intermédiaire de Paspébiac, « située dans la même municipalité que New Carlisle », pourrait être fermée « pour ne pas que la municipalité divise ses énergies ».

1948

En juin 1948, le ministère de l’Instruction publique octroie la somme de 70 000 $ pour la construction d’un collège pour garçons. Au mois d’août de cette année-là, les Frères du Sacré-Cœur s’installent à Paspébiac. Ils travaillent auprès des garçons pendant plusieurs années et quittent les lieux en juillet 1959.

1950

Selon la Monographie de Paspébiac, il y aurait eu 14 écoles à Paspébiac en 1950!

Aller à l’école au 20e siècle

Avant les transports scolaires, les jeunes étudiants empruntaient de longs chemins enneigés pour se rendre à l’école. Voici ce qu’en dit la Monographie de Paspébiac, parue en 1977 :

« De prime abord, un demi-mille était la distance que la plupart avaient à parcourir pour se rendre à l’école. La marche et le traîneau, l’hiver, étaient leurs seuls moyens de transport. Il n’y avait pas de costume obligatoire, on s’habillait comme on le pouvait et non comme on le voulait. Ce n’est que vers 1940-1941 que la tunique marine devint obligatoire pour les filles du couvent. La onzième année était le plus haut niveau à atteindre. Généralement, on abandonnait l’école très tôt. Les classes étaient très différentes des nôtres. On y retrouvait parfois plus de 60 élèves de divers niveaux. Les plus avancés pouvaient aider ceux de niveaux inférieurs. Les filles et garçons étaient séparés.

Un fait remarquable était l’importance de la religion dans ce temps, car à chaque entrée et à chaque sortie, il fallait réciter une prière, soit le grand chapelet ou encore, pour certains, cinq “pater” à l’entrée, cinq “ave” à la sortie. Ils le faisaient non pas par obligation, mais plutôt par coutume.

Le bulletin était très détaillé; toutes les matières étaient inscrites, à savoir : catéchisme, problèmes écrits, calcul mental, composition, dictée, grammaire, analyse, conjugaison, histoire sainte, histoire du Canada, géographie, bienséance et anglais. Le professeur devait préparer tous les examens pour chaque niveau. Il est à noter que l’absence de directeur dans ce temps augmentait les responsabilités du professeur, car c’était à lui que revenait la tâche de prendre les décisions nécessaires et d’établir son propre règlement. L’inspecteur jouait aussi un rôle important. Son statut social était très élevé comparativement à celui du professeur. Il passait des examens généraux aux élèves afin de vérifier la compétence de ces derniers. C’est à la commission scolaire que l’inspecteur remettait toutes ces évaluations, et une prime de 20 $ était décernée aux deux meilleurs profs. »

Les écoles de Paspébiac

L'école du professeur (au moins 1940-?)

On ne sait où se situait exactement l’école du professeur, mais il s’agirait probablement d’une première école pour garçons, selon cette coupure tirée du journal paroissial de Paspébiac, en 1940.

Le premier couvent - école no 1

Selon la Monographie de Paspébiac :

« En 1911, à la demande de monsieur l’abbé Thomas-Cyprien Duret, curé, trois sœurs de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire se rendent à Paspébiac pour prendre la direction de l’école du village. 
Ce sont les sœurs : Marie de Sainte-Agnès-de-Jésus (Flavie Deschênes)
Marie-Auxiliatrice (Attala Caron)
Marie de Saint-Majorique (Bernadette Bouchard).

 
Arrivées à Paspébiac, elles trouvent le couvent guère attrayant. Les modifications faites à la maison ne sont pas terminées, monsieur J. E. Lévesque, secrétaire-trésorier, les conduit au presbytère où Mlle Desjardins, la ménagère, les reçoit avec cordialité.

Les travaux d’agrandissement, commencés en mai, vont si lentement que les sœurs convertissent leur communauté et leur réfectoire en salle de classe, se réservant seulement leur cuisine pour tout partage.

Ce n’est que le 26 novembre que la partie neuve fut mise à la disposition des sœurs. Cette année-là, le total des élèves atteint le nombre de 168.
 
En 1917, on compte cent sept élèves répartis dans trois classes : dix-neuf au cours modèle, trente-cinq au cours élémentaire et cinquante-trois au cours préparatoire. En 1932, l’enseignement de la musique commence pour une dizaine d’enfants de tous âges.

En 1911, 110 élèves s’inscrivent à l’école numéro 1, soit le couvent, et chaque jour de nouveaux élèves se rajoutent. Si bien qu’au bout de 3 mois, il y en a 150 d’inscrits. Il faut bientôt mettre fin à cette situation, faute d’espace. »
École, en 1928, probablement à droite de l'église, avant que les élèves aillent au couvent ou au collège de Paspébiac. Source : Lise Huard.
Élèves de l'école en 1925. Source : Lise Huard.
On peut voir le couvent à droite sur la photo. Source : BAnQ.

Le deuxième couvent

Selon la Monographie de Paspébiac :

« En septembre 1940, les élèves entrent dans un nouveau couvent construit à l’ouest de l’église. 
Dans la chronique de 1953, on lit : “La construction de notre vaste école est terminée : huit classes confortables et attrayantes, salle de réception avec théâtre, locaux pour la musique, bureau de la directrice”.
 
En 1956, il y a de l’inédit : Le Cercle des Jeunes Naturalistes (CJN) invite toute la Gaspésie à visiter son exposition qui sera tenue au couvent du Saint-Rosaire de Paspébiac les 1er, 2, 3 et 4 juin 1956. Ce cercle, qui existe depuis 25 ans, étudie la nature sous tous ses aspects : le ciel, la terre, la mer, la forêt.

Le 19 avril 1957, un incendie détruit l’église. La grande salle du couvent devient chapelle temporaire. Le 8 janvier 1961, la messe sera célébrée dans le soubassement de la nouvelle église.


La centralisation des écoles, phénomène connu à la grandeur du Québec, est l’objet de grands remaniements des structures scolaires. Une école polyvalente portant le nom de Monseigneur Matte, curé de Paspébiac de 1928 à 1946, reçoit les adolescents des villages environnants.

Sœur Marie-Paule Lepage partage la vie de cette ruche bourdonnante, alors que sœur Louiselle Boulay est directrice du primaire aux écoles de Saint-Pie-X de Paspébiac et de Saint-Jogues. Sœur Espérance Lepage est conseillère en éducation chrétienne au niveau des Commissions scolaires Val d’Accueil et Monseigneur Matte. »

L’ajout d’un bâtiment mitoyen est nécessaire et, dans les années 1960, on construit l’école Notre-Dame.

Pour plus d’information, voir la page portant sur le couvent dans la section Patrimoine bâti.

Le couvent de Saint-Pie-X

Selon la Monographie de Paspébiac :

« Depuis le 20 août 1958, le diocèse de Gaspé compte une nouvelle paroisse érigée sous le vocable de Saint-Pie-X de Paspébiac. 


La Commission scolaire est fière de son splendide couvent, et est heureuse de le disposer à ses cent soixante-quinze élèves susceptibles d’être instruits.
 

Le 19 novembre 1959, c’est la Sainte Élisabeth, un baiser, une bénédiction, un cliché et en route pour la Gaspésie. Après une halte à Causapscal et à Ristigouche, le bon curé Molloy va conduire ses sœurs à Notre-Dame de Paspébiac pour y demeurer jusqu’à ce que le camion de la maison mère arrive avec le mobilier. Ce n’est que le 2 décembre que les sœurs couchent dans le couvent neuf pour la première fois.

Lundi, le 23 novembre 1959, le couvent ouvre ses portes pour recevoir 175 élèves très heureux de venir en classe. Quatre institutrices laïques et deux religieuses se partagent ces jeunes de la première à la cinquième année.

Le 5 février 1959, une requête d’un autre ordre est expédiée. Celle-ci, adressée à l’Évêché de Gaspé, sollicite le permis nécessaire à la construction de l’église et du presbytère. Le 25 mai 1959, un bulldozer nivèle le terrain du cimetière et, le mois suivant, un charnier avec béton armé est construit. Enfin, les permis sont délivrés. La levée des premières pelletées de terre du couvent et des édifices religieux s’effectue rapidement, les 14 et 15 juillet. Les plans de l’église, du presbytère et du couvent sont confiés à Edgar Courchesne de Montréal. Le contrat de construction de l’église est sous la responsabilité de Marcel Fradette de Matane, alors que celui du couvent est aux mains de Lorenzo Bernard de Saint-Jean-de-Brébeuf. Marcel Montreuil accepte la décoration intérieure de l’église, l’été suivant. Au début du mois d’août, le ministère de la Voirie accorde l’élargissement de la route de l’église, allant de Paspébiac au Premier rang Nord. Le 31 août, les gens regardent avec étonnement les machineries de la Voirie prendre le sens inverse de la route, c’est-à-dire descendre l’asphalte de Saint-Pie-X à Notre-Dame...
Les travaux de l’église et du couvent vont bon train. Déjà, le 13 septembre 1959, Mgr Bernier bénit la pierre angulaire. Cette cérémonie consiste à poser, sur les fondements de la future église, une boîte en cuivre dans laquelle sont déposés un document sur l’histoire de la paroisse et quelques objets de l’époque (monnaie, etc.). Vers la mi-septembre 1959, cette boîte est donc scellée en présence de nombreuses personnes et son contenu est scellé pour la postérité.
 
Le 23 novembre, le couvent s’est élevé si rapidement que l’école neuve ouvre grandes ses portes pour accueillir les élèves des rangs du Ruisseau et de la Rivière : 85 filles et 90 garçons répartis en six classes. Mlles Bernadette Aspirot, Jeanne Parisé, Lilas Grenier et Jeanne Chapados s’associent aux deux religieuses enseignantes pour dispenser aux enfants science et éducation.

En 1977, la directrice était Louiselle Boulay. » 

École Notre-Dame

L’école Notre-Dame a été construite en annexe du couvent. D’abord en préfabriqué, elle est ensuite lambrissée de briques. La démolition a été capturée en images par Yves Huard.

Le collège de Saint-Pie-X

Selon la Monographie de Paspébiac :

« Le début de l’année 1960 amène avec [lui] d’autres réalisations et d’autres projets. Ainsi, le 6 mars s’effectuent de nouvelles démarches afin de construire un collège à Saint-Pie-X. D’ailleurs, le 12 octobre 1960, le collège de cinq classes est prêt à accueillir les enfants qui vont encore aux écoles des rangs et ceux qui sont installés dans des locaux temporaires, au sous-sol de l’église. »

Le collège Saint-Jean-Baptiste, ou couvent du Sacré-Cœur

En juin 1948, le ministère de l’Instruction publique octroie la somme de 70 000 $ pour la construction d’un collège pour garçons. Au mois d’août de cette année, les Frères du Sacré-Cœur s’installent à Paspébiac. Ils travaillent auprès des garçons pendant plusieurs années et quittent les lieux en juillet 1959. Le collège est détruit par un incendie en 1991.

Collège Saint-Jean-Baptiste de Paspébiac, juin 1950. Source : Lise Huard
Coupure de presse au sujet de l’annonce de la construction du collège, 1947.

École de Duret

École à Duret, 6e Avenue. Au 51, avenue Duret, vers 1947-1948.

Cette école existe toujours, mais ne ressemble plus à cela. Elle était composée de deux sections : l’école des petits (1re, 2e et 3e année) et l’école des grands (4e année et plus).

École de Saint-Pie-X

Cette petite école de rang était située au même endroit que le couvent de Saint-Pie-X et a déménagé sur la 5e Avenue; elle est aujourd’hui derrière la maison. Cette école a servi de lieu de culte durant la construction de l’église; il s’agissait d’une maison avec deux classes.

Préparation pour le déménagement de l’école. Source : Donat Loisel.
Élèves de l’école Saint-Pie-X des années 1953-1954, comprenant les 1re, 2e et 3e années. Source : Noëlla Loisel.

École polyvalente de Paspébiac

Depuis 1971, les étudiants de la première à la cinquième secondaire fréquentent l’école polyvalente de Paspébiac. Cette école regroupe les jeunes de Paspébiac, de Saint-Jogues, de New Carlisle, de Saint-Godefroi et de Port-Daniel.

Finissants de l’école polyvalente en 1992. Source : Valérie Beaudry.

École primaire La Source

Liste complète des écoles de Paspébiac

H1.132.1 | École française de Hope

En fonction des années 1940-1963. Prof: madame Delarosbil. Française. Philippe Vautier a acheté l’école, a resté dedans, et a brûlé.

H1.132.2 | École bilingue de Hope

H1.1.1 | École du 1e rang à Hope

H1.2.1 | École de Bugeaud 2e rang

1.132.1 | 2e couvent des Sœurs de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire

1.132.2 | 1er couvent des Sœurs de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire

1.132.3 | École Notre-Dame

1.132.4 | Extension du couvent

1.132.5 | Villa des Écoliers

1.132.6 | Collège Saint-Jean-Baptiste

1.132.7 | École primaire de Paspébiac-Ouest/ La Barge/ La Marinière

1.D | École de rang de Duret

1.4.1 | École 4e Avenue Est / du Ruisseau

1.6.1 | École de rang 6e Avenue Ouest

1.6.2 | École du 6e Rang

1.X.1 | École de Saint-Pie-X-7A

1.X.2 | Couvent de Saint-Pie-X / Centre de formation professionnelle /Centre d’éducation aux adultes

1.X.3 | Collège de Saint-Pie-X

1.7.1 | École du 7e Rang Est

1.C.1 | École primaire La Source

1.C.2 | École polyvalente de Paspébiac

Deuxième école de Duret?

École de rang no 8B

École de Saint-Pie-X 7B

École de la rue Huard

École de la 5e Avenue Est

École no 4A

École no 4B

École no 3

École La Rivière

École du 1er Rang Nord

École du 2e Rang Nord

École de création gouvernementale

Une classe dans le centre d’achats

Une classe de 2e et 3e année dans le sous-sol de l’église

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