Presbytère Notre-Dame

Notre presbytère, un trésor à préserver

Le premier presbytère (av. 1820)

La première mention d’un presbytère adjacent à l’église se trouve dans une lettre de Mgr Plessis dans laquelle le curé apprend que les habitants ont l’intention de reconstruire le presbytère de leur mission, ce qui, évidemment, implique qu’il existait un presbytère avant 1820.

Le deuxième presbytère (1820-1860?)

Le deuxième presbytère est ensuite construit entre 1820 et 1821. Il est qualifié de « bon presbytère » par Mgr Plessis.

En 1837, on apprend que le presbytère n’est pas dans un bon état. C’est le curé Allain qui est chargé de la mission de Paspébiac et de Port-Daniel à ce moment, et on dit qu’il devra aller dormir à Bonaventure si le presbytère n’est pas réparé par les fidèles de Paspébiac…

Scandale à Paspébiac en 1828… Un homme serait entré avec une hache dans le presbytère avec l’intention de tuer le curé!

Le troisième presbytère (1860-1877)

En 1861, on apprend que la construction d’un nouveau presbytère a été réalisée. Puis, dans le Rapport du surintendant de l’éducation de 1876-1877, l’inspecteur, M. Lucier, nous apprend que Paspébiac a vu son école incendiée ainsi que son presbytère.

Le quatrième presbytère (1877-?)

Nous ne détenons malheureusement pas d’informations sur ce presbytère. La seule chose que nous savons, c’est que l’architecte Joseph Georges fera des « additions majeures au presbytère pour l’église catholique romaine » en 1896. La source de cette information se trouve dans l’hebdomadaire La semaine commerciale du 13 mars 1896.

Le cinquième presbytère (1929-)

Année inconnue. Le presbytère. Source : Lorraine Gagnon Carney.

Dans la Monographie de Paspébiac, on décrit le presbytère de manière assez intéressante :

« Dans le salon, où personne n’allait, si ce n’est l’évêque tous les 4 ans, on voyait par la porte entrebâillée de beaux vieux meubles et une tapisserie tachetée par la pluie qui entrait dans les forts orages de l’automne. Dans le bureau, il y avait trois longues planches qui s’étendaient d’un mur à l’autre et qui ployaient sous le poids d’une montagne de coupures de journaux. Sur le pupitre, une pyramide de paperasse; c’était à peine si, au centre, il y avait de la place pour les avant-bras du curé. Il semblerait que le presbytère de Paspébiac, à cette époque, était vraiment un édifice des plus charmants. »
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