Patrimoine bâti

Plongez-vous dans un patrimoine qui vous ressemble! Bâtis par les habiles mains des Paspéyas, ces maisons et ces commerces, à la signature de mer, peuvent parfois être encore aperçus dans le paysage. Une incursion dans le patrimoine bâti du passé et de ce qu’il en subsiste aujourd’hui.

Patrimoine culturel

Des légendes, des contes et des histoires de famille abondent en ce coin de pays qui nous ressemble. Mais Paspébiac possède aussi une histoire de théâtre, de danse, de chants, de musique et de veillées.

Familles et personnes

Qu’est-ce qui fait la richesse de Paspébiac? Ses habitants, bien entendu! De nos familles d’antan à celles d’aujourd’hui, tracez vos lignes de vie à travers les chemins empruntés par vos aïeules et aïeux.

Archives

Explorez nos collections et nos fonds familiaux qui enrichissent notre patrimoine.

Des nouvelles patrimoniales

Aimeriez-vous connaître nos dernières nouvelles patrimoniales? Rendez-vous sur le blogue de Patrimoine Paspébiac!

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  • Des pêcheurs français, portugais, espagnols et britanniques font affaire avec les Mi’gmaq

    Les vagues de migration menant à l’établissement de personnes issues des quatre coins du globe dans la Baie-des-Chaleurs ont presque toutes un point commun : la ruée vers les ressources de la mer, et particulièrement la morue. Déjà, dès le 11e siècle, la présence de Vikings est décelée sur les côtes de Terre-Neuve-et-Labrador. Les eaux poissonneuses de la baie des Chaleurs attirent des pêcheurs français (Bretons, Normands, Basques français, Gascons et Rochelais), portugais, espagnols (notamment des Basques espagnols) et britanniques, qui feront commerce avec les Mi’gmaq dès le 16e siècle ainsi qu’au cours des siècles suivants. C’est le début d’une occupation humaine qui, bien que régulière, ne sera cependant que saisonnière.

     

     

  • Jacques Cartier arrive à Paspébiac

    Le 6 juillet 1534, Jacques Cartier longe les côtes de la baie des Chaleurs et s’ancre à Paspébiac. Il voit alors plusieurs barges qui lui inspirent ces quelques mots :

    « Et pendant que nous fûmes dedans ladite anse [Port-Daniel], allâmes le lundi seizième [6 juillet], après avoir ouï la messe, avec une de nos barques, pour découvrir un cap et pointe de terre, qui était à sept ou huit lieues à l’ouest de nous, pour voir comment ladite terre était orientée… »

  • Nicolas Denys décrit le processus de salaison de la morue

    Le 17e siècle s’amorce sous le signe de l’attrait des fourrures, dépêchant plusieurs curieux sur notre territoire. Toutefois, les pêches continuent d’avoir la part belle de l’économie de la métropole. Nicolas Denys est l’un des premiers à parler formellement de Paspébiac et du processus de salaison dans son importante œuvre Description géographique et historique des costes de l’Amérique septentrionale parue en 1672 : « un cap que l’on nomme le petit Paspec-biac : il y a une rivière où les chaloupes se mettent à l’abry lorsqu’ils viennent faire leur degrat du grand Paspec-biac qui est à quatre lieues de là. »

  • Paspébiac est nommée pour la première fois sur une carte

    C’est par l’entremise d’une carte de Guillaume Denys datée de 1672 que l’on peut voir Paspébiac écrit pour la première fois. Plusieurs voient avec justesse une ressemblance marquée du nom avec des phonèmes basques. Le nom de Paspébiac est peut-être ainsi issu du contact entre les Mi’gmaq et les premiers groupes qui foulent le territoire, dont les Basques.

  • Concession de la seigneurie de Paspébiac à Pierre Haimard

    C’est le 10 novembre 1707 que Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil (gouverneur de la Nouvelle France de 1703-1725) et l’intendant Jacques Raudot concèdent à Pierre Haimard, marchand, juge et prévôt à Québec, la seigneurie de Paspébiac, d’une dimension de deux lieues sur trois lieues. Le 28 juillet 1723, son beau-frère Louis Gosselin (1680-1756, marchand à Québec) acquiert la moitié de la seigneurie de Paspébiac avec Simon, frère de Pierre.

    Pierre Haimard décède le 12 septembre 1724 et laisse sa seigneurie à Louis Gosselin (navigateur), né du premier mariage de sa femme (Louise Guillot, veuve de Gabriel Gosselin).

  • Prise de possession de la seigneurie de Paspébiac par Louis Gosselin

    Prise de possession de la seigneurie de Paspébiac par Louis Gosselin et sa mère, Louise Guillot. La même année, Louis Gosselin Effectuera un voyage d’exploration de la baie de Gaspé. Durant ce voyage d’exploration, Louis Gosselin souligne que les pêcheurs de la Bretagne et de la Normandie prennent de plus en plus de place sur la côte gaspésienne. Les marchands de Saint-Malo et de Bayonne auraient l’habitude d’envoyer, dans la seule baie de Gaspé, trente navires pour y pêcher la morue.

  • Un premier contingent d’Acadiens se réfugie dans la baie des Chaleurs

    En effet, la baie des Chaleurs n’est pas épargnée des conflits opposant la France et l’Angleterre dans le cadre de la Guerre de Sept Ans et subit les conséquences de ce climat d’instabilité. Forcées de quitter leur Acadie, plusieurs familles se réfugient dans la baie des Chaleurs à la suite de la Déportation de 1755.

  • Un 2e contingent d’Acadiens se réfugie dans la baie des Chaleurs

    À l’aube de la Conquête anglaise, les présages d’une menace se font sentir et vers 1758, une nouvelle vague d’immigration acadienne rejoint le littoral sud-gaspésien. Certaines de ces familles seront ensuite contraintes à quitter pour Ristigouche, d’où elles repartiront ensuite vers le Nouveau-Brunswick ou la baie des Chaleurs une fois les hostilités terminées.

  • Bonaventure Carpentier devient le premier missionnaire de Bonaventure/Paspébiac

    Sous toute réserve, Bona Arsenault relève que Bonaventure Carpentier aurait été un prêtre missionnaire dans la Baie des Chaleurs, et stationné dans les environs de Bonaventure et Paspébiac, de 1760 à 1769.

  • Bataille de la Ristigouche

    Dernier droit des troupes françaises dans son territoire, la bataille de la Ristigouche en 1760 scellera le sort final de la colonie, qui passe alors sous les mains des Anglais. Les postes de pêche de la baie des Chaleurs, dont ceux de Paspébiac, sont alors pillés par les troupes de Wolfe. Il faut attendre l’implantation de la compagnie du Jersiais Charles Robin sur le barachois de Paspébiac vers 1766 pour que se reconstruise l’économie des pêches. Cette fructueuse économie provoque le déferlement d’une vague d’immigration en provenance des îles anglo-normandes qui se joint à la population de Mi’gmaqs, d’Acadiens, de Français et Basques qui compose alors le paysage humain.

  • Fondation de la Robin, Pipon & co. à Saint-Aubin, sur l’île de Jersey

    La cie ouvre un premier comptoir de commerce à Arichat, dans l’île du Cap-Breton.

  • Voyage de Charles Robin à Paspébiac afin d’y visiter les anciennes pêcheries françaises

    Charles Robin arrive à Paspébiac entre 1766 et 1767 pour y établir l’un des premiers postes de pêche sédentaires de la Gaspésie. Il arrivera à bord d’un petit « brick » de 41 tonneaux, le Seaflower.

  • Nouveau voyage de Charles Robin vers Paspébiac pour pêcher, acheter du bois et des fourrures aux Acadiens et aux Amérindiens. Construction d’un poste de pêche à Paspébiac

    Nouveau voyage de Charles Robin vers Paspébiac pour pêcher, acheter du bois et des fourrures aux Acadiens et aux Amérindiens. Selon l’article « Un patrimoine culturel contre vents et marées », on dit qu’il érige une habitation et un dépôt de marchandises sur le barachois.

  • Charles Robin retourne dans la baie des Chaleurs. Saisie de ses navires

    En 1768, Charles Robin retourne dans la baie avec deux navires, mais ceux-ci sont saisis et vendus avec leur cargaison par des agents des douanes à qui certains des concurrents de Robin avaient appris qu’il ne s’était pas conformé à une loi rarement appliquée, laquelle obligeait les habitants des îles Anglo-Normandes à faire passer leurs bateaux par les douanes d’Angleterre. Les protestations suscitées par la Robin, Pipon et Cie furent si vives que la loi fut abrogée l’année suivante, mais la jeune entreprise, qui avait perdu la somme énorme de £2 700 (cours d’Angleterre), ne reçut qu’une indemnité d’environ £250.

  • Charles Robin est le représentant résident de la Robin, Pipon et cie à Paspébiac. Il y établit le centre de ses activités et construit des claies pour le séchage du poisson. Ouverture du poste de Percé

    Dès les années 1770, Robin expédiait en Espagne et au Portugal plusieurs milliers de quintaux (de 112 livres chacun) de morue séchée, de même que de petites quantités de saumon, de fourrures, d’huile de morue et de bois en Angleterre et à Québec. En échange de ces produits, il importait des marchandises qu’il vendait aux pêcheurs et du sel pour la conservation du poisson. Vers 1770, une société distincte, la Robin and Company, fut formée pour exploiter les pêcheries du Cap-Breton ; John Robin fut placé à sa tête et Charles y avait des intérêts. Dès cette année-là, ce dernier était le représentant résidant de la Robin, Pipon et Cie à Paspébiac, où il établit le centre de ses activités et construisit des claies pour le séchage du poisson. Ouverture du poste de Percé, ou il fait affaire avec des Acadiens.

  • Attaque de corsaires américains qui s’en prennent au comptoir Robin de Paspébiac

    En 1776, la révolution américaine éclate. Puis, en 1778, des corsaires possédant des lettres de marque du gouvernement révolutionnaire américain détruisent tout sur leur passage dans le golfe Saint-Laurent. En juin, les pirates s’emparent de deux goélettes de Charles Robin, soit le Hope et le Bee, chargés de 2000 quintaux de morue, et s’enfuient avec ces dernières. Les corsaires sont bientôt pris avec les patrouilles britanniques. On récupère le Bee mais le Hope ne peut être recouvré.

    Les voleurs enferment Robin dans sa maison et l’humilie en enlevant les boucles de ses souliers. Quelques uns des matelots sont dépouillés de leur chemise. Ils brûlent ce qu’ils n’ont pas pu amener avec eux. Charles Robin quittera à l’automne pour l’île Jersey.

  • À Paspébiac et Port-Daniel, 22 enfants sont baptisés !

    A Paspebiac, ce dix sept avril 1782 // J’ai suplé aux Ceremonies de batemes des enfants Ci dessous només sCavoir // Emmanuel né le vingt Cinq fevrier lan mil sept Cent quatre vingt – du leg. mariag. de Mathurin Brasseur et de Catherine dugaie – ondoyé par louïs Dunis parain rené dugaie La mara. luce Brasseur // Charle magne né le 26 novembre 1781. du leg. mariag. de Jean marie dugaie et de marie tario – ondoyé par louis dunis le parain Bertran d’arosbil la mar. mari dunis // thadé né le 13 octobre 1779 – du leg de Belonie Cire et de Elisabeth Brasseur ondoyé par louïs dunis le parrain pierre dugaie la mar. marie Brasseur // osite né le six fevrier 1781 du meme pere et mere – ondoyé par la sage femme, Jean nicolas Chapadeau parain la mar marie Brasseur. // anne née le 15 juin 1781. du leg. mariage de francois olivier et de anne Cronié ondoyé par louïs dunis. le p. jean cronié la mar. marie olivier – // Michel joseph né le 30 octobre 1781. du l. m. de J. nicolas Chapado et de marie Brasseur ondoyé par louïs dunis le p. Robert loisel. La m. anne Chapadeau // marie né dix de mars mil sept Cent soixante et Dix sept du leg mari de Bertran d’arosbil et de marie dunis. ondoyé p. louïs dunis. le par Jean Castillian la mar. marie la Roc – // pierre né le vingt huit mars 17 soixcente et dix Neuf du meme pere et mere – ondoyé par le meme, le parain Leon dunis la mar. magd. dunis – // Jeunevieve née le Cinq decembre 1781. – du méme pere et mere ondoyé par le méme le p. pierre albert la mar. Jeunevieve Dunis // helaine née le 22 aout 1781 du leg. m. de pierre dugaie marie Brasseur – ondoye par louïs dunis. le parain le méme la mar. Catherine dugaie – // Christine née le 4 juillet 1779. du méme pere et mere ondoyé par le meme – le par. joseph Brasseur la mar. luce Brasseur – // thomas né 22 decembre 1780. du leg. m. Jean malet et de marie dugaie par louïs dunis. le par. jacque huard la mar. marie huard, // Jean né le dix neuf fevrier 1781. du leg. mair… pierre albert et de jeunevieve dunis ondoyé par louïs dunis, le par. Jean huard la mar. louise Gautier // anne marie née le 23 janvier 1780. du leg. m. de jacque huard et de anne dugaie ondoyé par louïs dunis – le par. Jean Castillion, la maré marie Roussie – // aléxandre né 24 fevrier 1781. du leg. mar. de jacque dugaie et de veronique japadeau ondoyé par louïs dunis – le par. jacque huard la mar. marguerite Breton – // jacque né au port Daniel le dix sept septembre 1778. du leg. m. de jacque Garnier et de Catherine langlois ondoyé par pierre langlois le par. jacque dugaie la mar. anne dugaie // anne née au port daniel le 4 mars 1780. du leg. m. de jacque garnier et de Catherine langlois ondoyé par le meme – le par jacque langlois la mar anne Chapadeau – // joseph né le 7 aout 1781. du leg. m. de francois allain et de Catherine huard – ondoyé par louïs dunis – le par. joseph huard. la m. jeunevieve dugaie // charle né le 12 mars 1777. du leg. m. Charle Cire et de jeunevieve langlois ondoyé par francois laRoc le parain Jean Malet la mar. marie Dugaie // angelique née le 24 decembre 1779 des mémes peres et mere – ondoyé par pierre langlois, le par Jean Castilliou la mar marguerite joseph Gaudet // pierre né le 3 septembre 1781. des meme pere et meres – ondoyé par francois aubertin par. jacque langlois la mar. magdelaine Dunis – // Elisabeth née au port daniel le 20 mars. lann 1781. du leg. mair de joseph Garnier et de magd. langlois ondoyé par pierre langlois le par. […] pierre andré Roussie, Elisabeth Roussie // marie venerante née à Bonaventure … // [acte de baptême d’une autre naissance à Bonaventure le 28 avril 1782] // Joseph Mth Bourg

     

    Source et traduction: Lucie Delarosbil

  • Retour de Charles Robin dans la baie des Chaleurs. Implantation de sa nouvelle compagnie, Charles Robin & Co sur le barachois de Paspébiac

    Charles Robin établit le premier établissement de pêche sédentaire en Gaspésie. Il retourna à la baie des Chaleurs en 1783 comme associé d’une nouvelle entreprise, la Charles Robin and Company. Sa part s’élevait à un huitième environ, le reste appartenant surtout à des membres des familles Robin et Pipon. Il possédait aussi le quart des intérêts de la Philip Robin Company, qui reprit les biens de la Robin and Company à l’île du Cap-Breton et engagea un administrateur pour s’en occuper, John Robin étant demeuré à Jersey. Charles rebâtit sans délai les magasins, les quais et les logements de Paspébiac. Dès 1783, Robin connaît plusieurs réussites. Son frère Philip s’occupait consciencieusement de la partie européenne du commerce et l’approvisionnait bien.

    Source: Mario Mimeault

  • Arrivée des loyalistes à Paspébiac

    En 1784, ils se déplacent vers New-Carlisle, le « Petit-Paspébiac ».

  • Charles Robin persuade Nicolas Cox de ne pas concéder les terres autour de Paspébiac à 400 loyalistes

    En 1784, il persuada le lieutenant-gouverneur de la Gaspésie, Nicholas Cox, de ne pas concéder immédiatement des terres autour de Paspébiac à quelque 400 loyalistes ; l’année suivante, il en obtenait quelques-unes pour sa compagnie.

  • Charles Robin entame la construction d’un chantier naval à Paspébiac

    Selon André Lepage,

    « Pour le transport des marchandises, la compagnie Robin demeure entièrement dépendante, dans les premières années de son existence, de l’affrètement ou de l’achat de bateaux à Jersey et en Angleterre. Afin d’atténuer les effets de cette dépendance, particulièrement critique en période de conflit entre les grandes puissances maritimes, Charles Robin décide de construire lui-même ses bateaux ; il engage à cette fin en 1791 un homme d’expérience, le capitaine James Day, et lui confie la direction du chantier naval de la compagnie, situé sur le banc de Paspébiac. » p. 10

    Autre extrait pertinent:

    « Les bateaux construits à Paspébiac jouissent tout au long du XIXe siècle d’une réputation bien méritée. De construction solide et d’une longévité remarquable, ils tiennent bien la mer et sont généralement aussi rapides que les meilleurs de leur classe. Il n’est pas rare de les voir bourlinguer pendant plus de quarante, voire cinquante ans, dans les eaux de l’Atlantique nord ou comme dans les mers tropicales. ». p.11

    Le premier bateau lancé fut le Fiott, en 1792.

  • La marine française capture trois navires qui revenaient de Paspébiac

    Selon la biographie de Charles Robin sur le Dictionnaire biographique du Canada:

    « En mai 1794, la marine française captura avec leur cargaison trois de ses navires qui revenaient à Paspébiac. À l’automne, un navire transportant 4 900 quintaux de poisson séché fut pris au large de l’Espagne. De plus, la guerre créa une pénurie de transporteurs maritimes (à laquelle il put faire face grâce à son chantier de Paspébiac) et fit obstacle à ses navires qui devaient se rendre aux points de vente pendant la haute saison. Plus tard, elle ferma à Robin ses plus importants débouchés, l’Espagne et le Portugal, mais il réussit à s’en créer d’autres, temporaires, en Nouvelle-Angleterre et dans le Bas-Canada. En fait, il put maintenir ses exportations aux niveaux d’avant-guerre, c’est-à-dire exporter rarement moins de 13 000 quintaux par année. »

    Source: http://www.biographi.ca/fr/bio/robin_charles_6F.html?print=1

  • Fondation de la paroisse Notre-Dame-de-Paspébiac

  • Charles Robin se retire à Jersey

    Comme le signale le Dictionnaire biographique du Canada:

    « Charles Robin se retira à Jersey en 1802, au moment où le traité d’Amiens semblait avoir mis fin aux hostilités. La Charles Robin and Company possédait alors cinq navires, un grand établissement à Paspébiac (comprenant le chantier naval, une petite ferme, des quais, des cabanes où l’on préparait le poisson pour le séchage, des entrepôts et des logements pour une centaine d’employés), un poste secondaire à Percé et la seigneurie de la Grande-Rivière. On ignore de quel ordre étaient les profits de la compagnie. Plus que de l’argent, Robin y avait investi son existence. Comme administrateur, il avait reçu un modeste salaire annuel de £150 ; en 1800, il estimait que sa part valait environ £2 250. Son neveu Philippe Robin jr prend la relève à Paspébiac. »

     

  • Philip Robin prend la gestion de l’entreprise de son oncle

    Suite au départ de Charles Robin pour Jersey, selon le Dictionnaire biographique du Canada:

    « Philip assuma la gestion de l’entreprise à la baie des Chaleurs en 1803 et James devint directeur à Jersey vers 1808. Leur oncle les avait bien préparés, et son objectif se réalisa : la compagnie continua de dominer l’économie de la baie des Chaleurs pendant encore un siècle. »

  • Visite de l’évêque Mgr J.-B. Plessis à Paspébiac

    L’auteure Lucie Delarosbil propose une transcription d’un acte signé par Mgr Plessis lors de son passage à Paspébiac en 1811:

    Liste des personnes qui ont été / confirmées par Mgr J.b. Plessis Ev. Queb dans / Sa visite pastorale de la Baye des Chaleurs / durant L’été 1811

    Paspébiac & Port Daniel / Isabelle voizelle / Philippe Huart / Anne Garnier / Hubert Castillot / Luc Huart / Adélaïde Huart / Esther Duguet / Hélène Duguet / Julien Duguet / Agathe Duguet / Anne Angelart / Véronique Duguet / Elizabeth Beaudet / Charles Tériault / Angélique Duguet / Théotiste Huart / Brigitte Olivier / Modeste Duguet / Nicolette Laroque / Marie Rose Garnier / Angélique Voizelle / Marthe Roussi / Geneviève Laroque / Athalie Duguet / Joseph Laroque / Pierre Duguet / / George Sivret / Marie Reine Lebrasseur / Marie Coold / Mgthe Arseneau / Rose Arseneau / François Olivier / Joseph Laroque

     

  • Arrivée de John Le Boutillier à Paspébiac, alors engagé pour la Charles Robin & Company à 15 ans

    Selon l’historien Mario Mimeault,

    Né à l’île de Jersey en 1797, John Le Boutillier s’engage très tôt pour le compte de la Charles Robin and Company. Quand il débarque à Paspébiac en 1812, il n’a que quinze ans. Il a le temps de connaître le propriétaire de la compagnie, Philip Robin, qui quitte définitivement le Canada en 1814. Pendant ses années de formation, Le Boutillier fait montre d’une grande intelligence et d’un amour du travail.

    Plus tard, John Le Boutillier formera une entreprise concurrente d’exploitation de la morue, sise autour de la Côte-de-Gaspé.

    (Source: http://encyclobec.ca/region_projet.php?projetid=341)

  • Philip Robin se retire des opérations familiales et rentre à Jersey

    William Fruing devient le nouveau gérant de la compagnie.

  • Famine dans le reste du Québec ; Paspébiac est épargnée en raison « des pêcheries », selon un rapport

    Selon le Report of the commissioners appointed under the provincial act of the 59th year of his late Majesty, intituled « An Act to secure the Inhabitants of the Inferior District of Gaspé, in the possession and enjoyment of their lands » [microform]” de Taschereau et Juchereau-Duchesnay paru en 1821, les pêches ont empêché qu’il y ait eu une famine en 1816 car les terres agricoles sont sous-développées.

    Autre mention de ce même fait chez Bouchette, 1831, p. 406.

  • Construction de la première église anglicane de Paspébiac

    Selon Jacob Mountain dans son ouvrage « Case of all the churches, 1819-1825 », on peut lire la chose suivante:

  • Arrivée à Paspébiac de David Le Boutillier

    Arrivée à Paspébiac de David Le Boutillier, qui fondera plus tard la compagnie Le Boutillier Brothers.

  • Le comté de Bonaventure est créé

    L’instauration du régime parlementaire date de 1791. À cette époque, la circonscription électorale de Gaspé comprenait toute la Gaspésie. Le comté de Bonaventure sera formé en 1829 d’une partie du district de Gaspé. Jusqu’en 1829, la Gaspésie élisait un seul député.

  • Monseigneur Flavien Turgeon et l’abbé Jean-Baptiste Ferland débarquent à Paspébiac

    Ferland en fera ensuite un récit.

  • Fondation de la compagnie Le Boutillier Brothers

    Fondation de la compagnie Le Boutillier Brothers, qui fera le commerce de la morue salée et séchée auprès de la compagnie Robin sur le barachois de Paspébiac.

  • Proclamation du canton de Cox

  • F.-X. Tessier devient le premier missionnaire résidant à Paspébiac

    En 1845, l’Abbé François-Xavier Tessier est le premier missionnaire résidant à Paspébiac. Le soin des missions de notre paroisse et de celle de Port-Daniel lui est confié par l’archevêque de Québec. F.-X. Tessier restera en poste jusqu’en 1849. On mentionne aussi que c’est M. Tessier qui a établi les Confréries du Sacré-Cœur (son règne commence en1845) et celle du Chemin de la croix.

  • Fondation de la municipalité du canton de Cox

    Fondation de la municipalité du canton de Cox, nommée ainsi en raison de la création du canton dans lequel elle se situe, porte le nom du lieutenant-gouverneur du District de Gaspé à compter de 1775, Nicolas Cox, qui a également occupé la fonction de surintendant des pêcheries du Labrador. Paspébiac et New Carlisle ont toutes les deux émergé du territoire de la municipalité de Cox.

  • Érection canonique de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Purification de Paspébiac

    Le 28 mars 1860 est une journée importante dans l’histoire de Paspébiac ; il s’agit de la date de son érection canonique. En effet, à la suite d’une requête faite le 18 janvier de cette même année, Monseigneur Edmond Langevin, évêque de Québec à l’époque, accorda l’érection canonique de la mission Purification de Notre-Dame de Paspébiac.

  • Nomination du premier curé de la paroisse Notre-Dame-de-Paspébiac, M. Charles-Godefroi Fournier, et ouverture des registres de la paroisse

  • Thomas Pye réalise quelques esquisses à Paspébiac

    Dans son ouvrage « Histoire de la Gaspésie au XIXe siècle », Thomas Pye mentionne que la douane de New-Carlisle est transférée à Paspébiac.

  • Construction du premier phare de Paspébiac

  • La Charles Robin & co ouvre son premier établissement permanent sur la Côte-Nord, à Magpie

    Selon Jean-Marie Fallu, en raison de la diminution des morues dans la baie, de nouveaux endroits sont convoités près de la Côte-Nord. Peter Skelton, gérant de la compagnie, sera le chargé de projets appuyé par le maître charpentier Philip Duval. Pour y recruter des graviers, c’est Éric Boudreau de Carleton qui s’en chargera. Cette saison-là, il réussit à recruter 135 établissements pour l’ensemble des établissements des Robin. Le 30 avril 1871, deux goélettes, la Fly et la Ant, partent de Paspébiac en direction de la nouvelle colonie avec tout le matériel et environ 20 graviers »

  • Division de la municipalité de township de Cox en deux municipalités séparées

    Division de la municipalité de township de Cox, dans le compté de Bonaventure, district de Gaspé, en deux municipalités. Cet acte a été sanctionné le 2 décembre 1876. Ce sont les citoyens qui ont décidé d’effectuer cette abolition de la municipalité pour rejoindre l’une ou l’autre des deux villes (New Carlisle ou Paspébiac). Le canton de Cox est donc divisé en deux entités: Paspébiac et New Carlisle.

     

    Un an plus tard, le premier maire est élu, John Legrand.

  • Une grosse tempête!

    En 1884, une grosse tempête fait rage et a fait des gros dommages aux bâtiments et aux bateaux de Paspébiac!

    Dans le New York Times du 7 novembre 1884, vol. 34, issue 10353.

  • La révolte des Paspéyas

    La Jersey Banking Company subit un crach boursier et entraîne la Charles Robin & Co à faire faillite. Émeute des pêcheurs lors de la fermeture du magasin Robin. Révolte à Paspébiac le 16 février, les pêcheurs craignant la famine pillent les magasins des compagnies Robin et Le Boutillier.

  • Honoré Mercier devient député du comté de Bonaventure

    Parmi les députés de l’Assemblée nationale qui furent notables, comptons Honoré Mercier, qui représenta comme Premier Ministre le compté de Bonaventure de juin 1890 à décembre 1891. Ce dernier resta député de Bonaventure jusqu’à sa mort en 1894.

  • Exposition universelle en Jamaïque

    Dans le cadre de celle-ci, l’on présente les produits suivants:Source: Les Documents de la session de la puissance du Canada, 1891, volume 24, no. 6, session 6D à 6M.

  • Exposition universelle en Colombie

    Dans le cadre de cette exposition, la cie Collas, Robin & Co de Paspébiac y présente des maquettes de stations de pêche typiques du « fish curing ». Ils exposent également de la morue séchée, des « cod sounds », poisson sans arêtes, et des sardines dans l’huile.

    La Le Boutillier Brothers amènent de la morue sèche, et… une charrette?!

    (Source: Documents de la session de la Puissance du Canada- 1894, volume 27)

    Puis, l’on peut voir que la Le Boutillier Brothers se mérite une médaille pour sa morue séchée!

    (Source: https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2587157?docsearchtext=douane%20pasp%C3%A9biac)

  • Arthur Buies sillonne la Baie-des-Chaleurs

    Il comparera la région à notre « Méditérrannée », et mentionne qu’elle est la région la plus cosmopolite de la province! Un ouvrage documentera son passage, les Chroniques.

  • Des Mi’gmaqs sont présents à Paspébiac

    Ce sont les Micmacs qui, les premiers, auraient donné le nom de Paspébiac. À cette époque, le barachois de Paspébiac, était l’endroit ou les canots qui montaient de Gaspé à Ristigouche faisaient halte. L’on estime la que la présence des Mi’gmaqs dans la baie des Chaleurs remonte à près de 9000 ans.

  • L’année où il aurait neigé durant les douze mois!

    Selon une légende Paspéya…

  • Exposition universelle à Paris

    En 1900, une grande exposition universelle se déroule à Paris. Dans le cadre de celle-ci, la branche de Collas, (Robin) et cie (textuellement indiqué comme cela) expose des produits conservés, tout comme la branche de Collas, Whitman & Co de Halifax. Les Le Boutillier frères de Paspébiac y exposent aussi des produits conservés.

    Enfin, quelques autres mentions dans le Report of the Minister of Agriculture de 1902 soulignent la chose suivante:

    Un événement de taille pour les pêcheries gaspésiennes!

  • Création de la commission scolaire de Paspébiac

    En 1911, la Commission scolaire avec M. James Lebrasseur, président et M. J.-E. Lévesque, secrétaire-trésorier, ne desservait que la région de Paspébiac. Les niveaux élémentaire et secondaire faisaient partie de la même commission. Il est à souligner que M. Jérôme Denis siégea pendant 50 ans au poste de la présidence. Il fit ses débuts en 1919. La commission scolaire a pour but, avant tout, d’assurer à tous les enfants leur droit d’éducation.

  • Fondation d’un orphelinat agricole

    Fondation d’un orphelinat ayant pour objectif d’assurer une formation agricole à ses protégés.

  • Ouverture du magasin général de la cie Robin, Jones & Whitman

    Parallèlement à ses affaires maritimes, la compagnie se lance dans le commerce de détail. Le magasin qu’elle ouvre à Paspébiac en 1906 représente, d’après Alfred Pelland – publiciste du ministère de la Colonisation -, le «plus beau et […] plus important magasin à rayons du district de Québec, en dehors de la ville de ce nom ». Auparavant, les magasins de compagnie étaient davantage des comptoirs de commerce (ou offices) où l’on entreposait des fournitures principalement destinées à la pêche. Avec l’expansion du commerce au détail en région, encouragée par le développement du transport routier, les magasins sins quittent la grève pour s’implanter sur la rue principale. Plusieurs bâtiments sont littéralement déplacés, tel le magasin de Percé. Les magasins Robin se distinguent souvent par une signature architecturale monumentale et coquette: long plan rectangulaire, bâtiment disposé perpendiculairement à la rue, revêtement de clin de bois ou de bardeau de cèdre, façade à corniche harmonisée d’un fronton, nombreuses fenêtres symétriques, rez-de-chaussée avec une porte centrale enfoncée et entourée de deux ou trois grandes vitrines surmontées d’impostes, corniche très saillante séparant le rez-de-chaussée du premier étage, planches cornières. La plupart des magasins comptent un espace d’étalage et de vente, un espace d’entreposage et le bureau du gérant ou du marchand. Au rez-de-chaussée, les produits d’alimentation et les produits d’usage quotidien s’étalent à droite. À gauche, les fournitures domestiques: vaisselle, vêtements, tissus, souliers, médicaments, outils, articles d’entretien de la maison, etc. Le bureau du gérant loge à l’arrière. Parfois accessible aux clients, l’étage est surtout réservé aux agrès de pêche et aux surplus d’inventaire. Quelquefois, le gérant habite l’étage ou une maison reliée au magasin par un corridor.

  • Le quai est emporté par une grosse tempête!

     

    Oups!

    (Source inconnue)

  • La Bonaventure and Gaspé Telephone company ouvre un bureau à Paspébiac

    Dans l’ouvrage Treasure Trove in Gaspé, voici ce que l’on peut lire:

    p. 63

  • Explosion de dynamite à Port-Daniel

    Cette explosion tue 3 Paspéyas qui travaillaient sur la Atlantic & Lake Superior road.

    (Source: Intelligencer, novembre 1908)

  • Grands feux de forêt

    Dans le Daily Columnist de 1909, on mentionne que des grands feux de forêts atteignent Paspébiac le 15 juin.

    On en parle également dans le Paper Trade Journal :

    Puis, selon le journal La Patrie, 15 juin 1909:  »

    La nouvelle provient de New Carlisle, le long de la baie des Chaleurs.

    Les feux de forêt font rage dans le comté de Bonaventure, en arrière des municipalités de Gascon, Port-Daniel, Shigawake, Saint-Godefroy, Paspébiac, New Carlisle, Bonaventure, New-Richmond. Pour des centaines de milliers de piastres de bois ont été détruits.

    Un colon, ayant brûlé des «abattis» en temps défendu, a donné naissance à ce terrible incendie. La forêt n’est plus que ruine et désolation sur des milles et des milles.

    Les réserves de MM. Starrack, de New-Richmond; Delava, de Irish Town; Brière, de Saint-Godefroy; et celle de M. le curé Duret, de Paspébiac, sont complètement détruites. De grandes quantités de billots, coupés l’hiver dernier, et amoncelés en divers endroits, ont été également détruits. Les pertes de ce seul fait seraient considérables.

    James Day, William Henry, The Tracadie Lumber Co., Elzéar Bourdages, sont ceux qui subissent les plus lourdes pertes. La raison sociale Leclaire & Daigle perd plusieurs milliers de piastres.

    Les scieries de la Tracadie Lumber Co. Ont été détruites. La Edward & McLean Lumber Co. a aussi subi de lourdes pertes. Le feu a détruit la réserve de colonisation Mercier, bien qu’elle s’étende sur quarante milles, sur trente et cinquante de large.

    Plusieurs maisons et granges de colons ont été détruites. Plusieurs colons ont failli perdre la vie après avoir perdu tout ce qu’ils possédaient. C’est le feu de forêt le plus terrible qui ait encore visité la région.

    Louis Cormier, de Saint-Alphonse, s’est noyé en descendant un train de bois sur la rivière Bonaventure. »

    (Source: Jean Provencher)

  • Arrivée des Sœurs de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, qui s’installent dans le 1ier Couvent

    Selon la Monographie de Paspébiac:

    En 1911, à la demande de Monsieur l'abbé Thomas-Cyprien Duret, curé, trois sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire se rendent à Paspébiac pour prendre la direction de l'école du village. Il s'agit de Marie de Sainte-Agnès-de-Jésus (Flavie Deschênes), Marie-Auxiliatrice (Attala Caron) et Marie de Saint-Majorique (Bernadette Bouchard). Les deux premières se livrent à l'enseignement, alors que la troisième s'occupe de l'entretien ménager. Arrivées à Paspébiac, elles trouvent le couvent guère attrayant. Les modifications faites à la maison ne sont pas terminées, Monsieur J. E. Lévesque, secrétaire-trésorier les conduit au presbytère où Mlle Desjardins, la ménagère, les reçoit avec cordialité. Monsieur le Curé étant absent, à son retour, fit un accueil court mais assez bienveillant aux nouvelles venues.
    
    Lundi le 4 septembre, cent dix enfants arrivent. Ils ont besoin d'une attention particulière car jusqu'à présent ils n'ont pas été choyés. Les religieuses enseignantes se font toutes à tous et, par des saynètes, des chants et des monologues, elles leur donnent l'occasion de s'exprimer, d'être fiers d'eux et de se sentir à l'aise dans leur milieu de vie.
    
    Le 30 novembre, monsieur le Président dit à sœur Marie de Sainte-Agnès-de-Jésus : «Les parents sont très contents, très contents et ne vous trouvent pas si tannantes qu’ils se l’étaient imaginé. Déjà nous avons constaté beaucoup de changement chez les enfants, c’est ce qu’il nous fallait ici, des Sœurs.
  • Création de la Commission scolaire de Paspébiac

    En 1911, la Commission scolaire avec M. James Lebrasseur, président et M. J.-E. Lévesque, secrétaire-trésorier, ne desservait que la région de Paspébiac. Les niveaux élémentaire et secondaire faisaient partie de la même commission. Il est à souligner que M. Jérôme Denis siégea pendant 50 ans au poste de la présidence. Il fit ses débuts en 1919. La commission scolaire a pour but, avant tout, d’assurer à tous les enfants leur droit d’éducation.

  • Arrivée des Sœurs de la Congrégation Notre-Dame-du-Saint-Rosaire

    En 1911, à la demande de Monsieur l’abbé Thomas-Cyprien Duret, curé, trois sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire se rendent à Paspébiac pour prendre la direction de l’école du village. Il s’agit de Marie de Sainte-Agnès-de-Jésus (Flavie Deschênes), Marie-Auxiliatrice (Attala Caron) et Marie de Saint-Majorique (Bernadette Bouchard). Les deux premières se livrent à l’enseignement, alors que la troisième s’occupe de l’entretien ménager. Arrivées à Paspébiac, elles trouvent le couvent guère attrayant. Les modifications faites à la maison ne sont pas terminées, Monsieur J. E. Lévesque, secrétaire-trésorier les conduit au presbytère où Mlle Desjardins, la ménagère, les reçoit avec cordialité. Monsieur le Curé étant absent, à son retour, fit un accueil court mais assez bienveillant aux nouvelles venues.

    Lundi le 4 septembre, cent dix enfants arrivent. Ils ont besoin d’une attention particulière car jusqu’à présent ils n’ont pas été choyés. Les religieuses enseignantes se font toutes à tous et, par des saynètes, des chants et des monologues, elles leur donnent l’occasion de s’exprimer, d’être fiers d’eux et de se sentir à l’aise dans leur milieu de vie.

    Le 30 novembre, monsieur le Président dit à sœur Marie de Sainte-Agnès-de-Jésus : «Les parents sont très contents, très contents et ne vous trouvent pas si tannantes qu’ils se l’étaient imaginé. Déjà nous avons constaté beaucoup de changement chez les enfants, c’est ce qu’il nous fallait ici, des Sœurs.»

  • Jean Clément devient maire

    Jean Clément devient maire

  • Des personnes du Nouveau-Brunswick sont recherchées à Paspébiac

    Ils auraient en effet « traversé à Paspébiac », selon L’Acadien de 1913:

  • G. G. Scott devient maire

    G. G. Scott devient maire

  • Proclamation de la municipalité de Paspébiac-Ouest

    22 novembre: Paspébiac-Ouest devient une municipalité indépendante de Paspébiac. La création de cette municipalité est de l’initiative de Zénon Fulhum qui trouvait le taux de taxation de Paspébiac trop élevé. Ayant recueilli la signature d’un bon nombre de ses citoyens, il a saisi les autorités gouvernementales de ses doléances. Le bureau de poste local s’est d’ailleurs nommé Paspébiac-West de 1903-1967.

    Au fil des années, Paspébiac se divise en quatre municipalités distinctes. Zénon Fulham, le leader de la séparation de Paspébiac-Ouest, prend la responsabilité de faire signer une pétition en vue de la rupture. La raison principale de cette rupture réside dans le pourcentage des taxes que l’on considérait trop élevé. C’est pourquoi, le 22 novembre 1914, Paspébiac-Ouest devient une municipalité indépendante. 42 % d’anglais peuplaient Paspébiac-Ouest en ce temps-là. En 1937, la municipalité de Hope se divise en Hope-Canton et Hope Town. Il semble que Hope fut toujours séparé de Paspébiac. Notre vie municipale fonctionne avec quatre municipalités reliées par 2 paroisses: Notre-Dame et Saint-Pie X.

  • Travaux d’agrandissement du 1er couvent des Sœurs de la Congrégation Notre-Dame-du-Saint-Rosaire

    Selon la Monographie de Paspébiac,

    « Arrivées à Paspébiac, elles trouvent le couvent guère attrayant. Les modifications faites à la maison ne sont pas terminées, Monsieur J. E. Lévesque, secrétaire-trésorier les conduit au presbytère où Mlle Desjardins, la ménagère, les reçoit avec cordialité. Monsieur le Curé étant absent, à son retour, fit un accueil court mais assez bienveillant aux nouvelles venues. Les travaux d’agrandissement commencés en mai, vont si lentement que les sœurs convertissent leur communauté et leur réfectoire en salle de classes, se réservant seulement leur cuisine pour tout partage. »

  • La grippe espagnole frappe fort à Paspébiac

    Selon Yves Whittom, les écoles ont été fermées du 23 octobre au 8 décembre 1918 à cause de la grippe espagnole.

  • Proclamation du comté de Hope

    Plusieurs hypothèses existent au sujet de ce nom: certains mentionnent que Hope rappelerait le souvenir du colonel Henry Hope, lieutenant-gouverneur de la province de Québec (1786). Selon d’autres, il remonterait au jour ou un ancien soldat de l’armée de Wolfe établi à cet endroit après la conquête aurait gravé le nom de Hope Town, sa ville natale d’Écosse, sur un gros pin qui se trouverait aujourd’hui au cimetière.

  • Constitution de la municipalité de Paspébiac-Ouest par détachement de celle de Paspébiac

    Le premier maire est Élias Briard. Les démarches de séparation avaient été entreprises à partir de 1914 par Zénon Fulham.

  • Un hiver de deux mois

    Un hiver qui ne dure que deux mois à Paspébiac? Impossible! Eh bien, selon la Monographie de Paspébiac, l’hiver de cette année ne durât que deux mois, en cette année de crash boursier.

  • Première exposition du Saint-Sacrement à Paspébiac

    La première eut lieu le 9 juin 1932, selon la Monographie de Paspébiac

  • Ouverture à la colonisation de Saint-Jogues

    Selon Toponomie Québec, la crise économique mondiale des années 1930 pousse le clergé et les gouvernements de Québec et d’Ottawa à encourager un retour à la terre. Ainsi, la colonisation du haut du canton de Hope, dans la baie des Chaleurs, se fera à partir de 1930, alors que 52 colons s’y établissent dont 22 proviennent du diocèse de Chicoutimi et les autres venant des villages voisins de Paspébiac et de Saint-Godefroi. En 1937, la population de la mission de Saint-Jogues est de 300 personnes.

  • Fermeture de la navigation à voile à Paspébiac

    Le capitaine Charles Morin a fermé lui-même la navigation à voile en Gaspésie en 1936. En mai 1936, c’était la dernière fois qu’une goélette partait de Paspébiac et contournait la Baie des Chaleurs. En effet, la Coronation fut vendue en 1936 à des Veirault, des Méchins. Vendue à nouveau en 1940, elle brûla dans des circonstances mystérieuses…

  • Le 2e couvent des Soeurs du Saint-Rosaire est inauguré à Paspébiac

    En septembre 1940, les élèves entrent dans un nouveau couvent construit à l’ouest de l’église.

    Dans la chronique paroissiale de 1953, on lit : « La construction de notre vaste école est terminée : huit classes confortables et attrayantes, salle de réception avec théâtre, locaux pour la musique, bureau de la directrice. »

  • Naissance de la pépinière de Paspébiac

    Selon la Monographie de Paspébiac, la pépinière de Paspébiac voit le jour en 1941 avec l’arrivée de M. Herman G. Ryland ingénieur forestier. Les premiers achats de terrains se font à la même date. Elle porte le nom de pépinière de la Gaspésie. Cette installation gouvernementale se doit de favoriser la croissance des jeunes plants en vue de reboiser et d’embellir la péninsule gaspésienne. On y retrouve des arbres de toutes sortes: sorbiers, tilleul, maronnier, érable à sucre, berberis, cèdre, épinette (blanche, noire), pin mughe, érable rouge. Au début des années 70, la pépinière de Paspébiac change de vocation. Elle délaisse l’ornementation pour s’adonner uniquement au reboisement forestier. On sème alors des grains d’épinettes noires, blanches et de Norvège. Le produit de cet ensemencement se retrouvera plus tard en forêt publique ou privée. En 1976, la pépinière poursuit sa même vocation, mais les méthodes d’ensemencement changent. On utilise maintenant la méthode du repiquage, c’est à-dire on plante de jeunes arbres âgés de deux ans à intervalle de 2 pouces. Quand les arbres atteignent l’âge de quatre ans, ils vont en reboisement. Cette année, près de 3 millions d’arbres sont plantés sous la direction de M. Étienne Lavergne, ingénieur forestier.

  • Incendie de la première église anglicane de Paspébiac

    Incendie de la première église anglicane de Paspébiac. Un feu la ravage entièrement le 28 décembre 1942.

  • Un grand feu de forêt détruit des réserves importantes de bois

    Jean Provencher, dans un article de 2016, traduit un article de la  Presse qui aborde l’événement:

    « Les feux de forêt font rage dans le comté de Bonaventure, en arrière des municipalités de Gascon, Port-Daniel, Shigawake, Saint-Godefroy, Paspébiac, New Carlisle, Bonaventure, New-Richmond. Pour des centaines de milliers de piastres de bois ont été détruits.

    Un colon, ayant brûlé des «abattis» en temps défendu, a donné naissance à ce terrible incendie. La forêt n’est plus que ruine et désolation sur des milles et des milles.

    Les réserves de MM. Starrack, de New-Richmond; Delava, de Irish Town; Brière, de Saint-Godefroy; et celle de M. le curé Duret, de Paspébiac, sont complètement détruites. De grandes quantités de billots, coupés l’hiver dernier, et amoncelés en divers endroits, ont été également détruits. Les pertes de ce seul fait seraient considérables.

    James Day, William Henry, The Tracadie Lumber Co., Elzéar Bourdages, sont ceux qui subissent les plus lourdes pertes. La raison sociale Leclaire & Daigle perd plusieurs milliers de piastres.

    Les scieries de la Tracadie Lumber Co. Ont été détruites. La Edward & McLean Lumber Co. a aussi subi de lourdes pertes. Le feu a détruit la réserve de colonisation Mercier, bien qu’elle s’étende sur quarante milles, sur trente et cinquante de large.

    Plusieurs maisons et granges de colons ont été détruites. Plusieurs colons ont failli perdre la vie après avoir perdu tout ce qu’ils possédaient. C’est le feu de forêt le plus terrible qui ait encore visité la région.

    Louis Cormier, de Saint-Alphonse, s’est noyé en descendant un train de bois sur la rivière Bonaventure. »

    La Patrie (Montréal), 15 juin 1909.

  • La paroisse de Paspébiac fête son centenaire

  • Le journal « La Vigie » voit le jour à Paspébiac

    Son promoteur est Michel Dubreuil.

  • Arrivée de l’électricité

    Vers 1948, l’électricité s’installe dans le milieu. Vers le début des années 1950, il existe deux téléphones sur le territoire: l’un chez Jos. Delarosbil (magasin général) et l’autre, chez Jérôme Denis (président de la commission scolaire). Ces téléphones sont au service de la colonisation (en cas de feu) et sont payés par l’Association forestière de la Gaspésie.

  • Arrivée des Frères du Sacré-Cœur à Paspébiac

    Ils prennent la direction du Collège Saint-Jean-Baptiste. En juillet 1959, ils repartent.

  • Début de la construction de la 2e église anglicane de Paspébiac

    En 1952, consécration de la 2e église anglicane de Paspébiac construite en 1949. Aujourd’hui, on y trouve la bibliothèque municipale.

  • Fondation de la Chambre de Commerce de Paspébiac

    Dans le premier bulletin de la Chambre de commerce, on y trouve la mention suivante: « Le 27 septembre 1950 un groupe de paroissiens obtenait du gouvernement provincial des lettres patentes pour la création de votre Chambre de commerce. Le but: promouvoir et coordonner les activités commerciales, économiques, bénévoles, sociales et récréatives de toute la paroisse ».

  • Gérard D. Levesque est élu député de Bonaventure

  • Un grand incendie détruit la deuxième église de Paspébiac

    Le 19 avril 1957, un incendie détruit l’église. La grande salle du couvent devient chapelle temporaire. Les travaux se mettent toutefois rapidement en branle et le 8 janvier 1961, la messe sera célébrée dans le soubassement de la nouvelle église.

  • Création de la paroisse Saint-Pie-X-de-Paspébiac

    Depuis le 20 août 1958, le diocèse de Gaspé compte une nouvelle paroisse érigée sous le vocable de Saint-Pie-X-de-Paspébiac. C’est Mgr Paul Bernier qui promulgue le décret d’érection de la nouvelle paroisse de Saint Pie X de Paspébiac. La même année, l’abbé Wilfrid Molloy est nommé premier curé de Saint-Pie X de Paspébiac. Il fait construire l’école et le presbytère.

  • Création du Cercle des Fermières de Paspébiac

    Anna Lemarquand en était alors la présidente.

  • Construction d’un couvent dans la nouvelle paroisse de Saint-Pie-X

    Le 23 novembre 1959, 4 religieuses de la Congrégation des Sœurs du Saint-Rosaire arrivent à Saint-Pie-X: les soeurs Marie de Saint-Jacques, Marie de Saint-André du Sauveur, Marie de Saint-Albert de Rome et Marie de Saint-Hermel. Les religieuses ont demeuré au couvent jusqu’en 1972 et depuis lors elles habitent en résidence privée, leur première résidence ayant été convertie en locaux d’enseignement.

  • Incendie du magasin général Robin, Jones & Whitman

    Il est rasé par les flammes en 1959.

  • Inauguration des deux nouvelles églises (Notre-Dame-de-Paspébiac et Saint-Pie-X) et du collège

    Inauguration de trois institutions: la nouvelle église de Notre-Dame-de-Paspébiac, celle de Saint-Pie-X, et du collège Saint-Jean-Baptiste.

  • Incendie sur le Banc-de-pêche de Paspébiac

    18 bâtiments de pêche disparaîtront.

    Voici d’ailleurs la couverture médiatique que l’on en fera:

  • L’auteur Georges le Feuvre visite Paspébiac et publie un ouvrage sur les derniers jersiais

  • Construction d’une nouvelle usine sur le barachois

    Selon la Monographie de Paspébiac, le 27 juin 1964, un incendie désastreux a détruit l’usine de transformation de poisson de la compagnie Robin Jones & Whitman ainsi que plusieurs autres bâtiments. Le 17 septembre 1964, le ministère réussissait à intéresser Fishery Products ltd de Terre-Neuve. En contre partie, le gouvernement du Québec défrayait le coût de construction du bâtiment de 180′ x 100′, le tout estimé à 415 000$. Le 30 septembre 1964, l’entente était conclue, et le 30 septembre 1965, l’usine était ouverte officiellement.

  • Incendie tragique chez la famille de Jacques Aspirot

    Le 29 février 1968, vers 7h15 du matin, sept membres de la famille de Jacques Aspirot périssent dans l’incendie qui ravage la demeure. Le 4 mars se déroule, sous l’œil attristé de centaines et de centaines de personnes, les funérailles conjointes des sept victimes de cette hécatombe.

  • Un hold-up à la Banque Canadienne Nationale

    Voici ce que l’on en dit dans le journal Action Québec, le 18 septembre 1970:

    Quelques jours plus tard, le 22 septembre, les bandits comparaissent, toujours dans le journal Action Québec:

  • La Polyvalente de Paspébiac ouvre ses portes

  • l’Office, le Hangar et le B.B. sont classés par la Commission des lieux et des monuments historiques du Canada

  • Création du Comité culturel Les Moussaillons

    Ainsi que du CRÉA.

  • Ouverture de l’aréna et du centre de plein-air Les Monticoles

    Selon la Monographie de Paspébiac,

    « Décidant d’avoir une place pour la récréation et la détente de l’esprit et du corps et visant de ce fait même la pratique du sport de motoneige, plusieurs jeunes gens se groupent et font un lieu de rencontre à la montagne du Rang IV. On est à l’automne 1972. Les personnes impliquées sont Adrien Dionne, Rivard Joseph, Hébert Brière, Florian Duchesneau, Roland Chapados, Bernard Arsenault, Dollard Bourque et Réjean Parisé. Le 25 mars 1973 eut lieu la première réunion. Alors, il fut décidé de se constituer en corporation sous le nom de Club de Motoneige Les Monticoles, nom d’ailleurs trouvé par Bernard Arsenault. Au début, les réunions avaient lieu toutes les semaines. Le premier président, Rivard Joseph, commença à parler d’achat de terrain qui serait au pied de la montagne. Le terrain acheté, il leur fallait maintenant un local. Alors le chalet fut construit en l’année 1974-75. Le coup d’envoi était donné. Alors rapidement le Club Motoneige pris de l’ampleur. D’année en année, de l’amélioration au point de vue équipement s’ajoutait comme la rénovation de la route pour se rendre au chalet. Au sport de la motoneige vint s’ajouter celui du ski de fond. Ainsi, l’ancien comité céda sa place à un nouveau. Jusqu’à ce jour, le comité est ainsi formé: Ovila Maldemay, président; Rivard Castilloux, vice-président; Réjean Delarosbil, directeur du ski de fond; Adéodat Horth, secrétaire. C’est ce même comité qui a parrainé les projets pour l’agrandissement du chalet, ainsi que l’installation d’un système électrique. Le club compte maintenant plus de cent membres, et jouit de pistes entretenues avec un équipement adéquat. Les activités qui sont les plus importantes sont la course de motoneige er le marathon de ski de fond, qui connaissent depuis quelques années bien du succès. Les bien matériels appartiennent à la municipalité de Paspébiac »

  • Salon des métiers d’art gaspésiens

    À la Barge de Paspébiac, des centaines d’artisans exposent leurs travaux de cuir, de macramé, de tissage, d’émaux, de poteries, de tableaux, dans les salles du CRÉA. Ainsi la barge a offert une exposition des plus diversifiées et selon Mme Poirier, une des plus belles productions exposées.

    (Source: « Un salon des métiers d’arts gaspésiens », 15 décembre 1976, p. 4)

  • Première compétition des 14 milles de Paspébiac

    Cette compétition de la traverse de la Baie des Chaleurs à la nage avait lieu pour la 1ière fois le 15 août 1976. Le premier à vaincre la Baie fut John Erikson et ce dans des conditions météorologiques très pénibles. Réjean Lacoursière qui avait entreprit lui aussi la traversée dû l’abandonner à cause de la température excessivement froide de l’eau. Après un an d’existence, cet événement figure parmi ceux de renommée internationale. Durant les 14 milles international de Paspébiac, des feux de joie, des manifestations sportives, des soirées sociales, des repas communautaires ainsi que plusieurs autres activités sont organisées.

    Parmi les nageurs invités à tenter la prochaine traversée de la Baie des Chaleurs, le 7 août 1977, l’on y retrouve à part Jon Erikson les noms de Velgko Rogosio de Yougoslavie, de Claudio Marcello Plit d’Argentine, de Régent Lacoursière et de Cindy Nicolas de Toronto.

  • Rita Prévost Whittom est élue mairesse de Paspébiac-Ouest

    Elle est la première femme à occuper ce poste dans l’Est du Québec.

  • 100e anniversaire de la fondation de Paspébiac

    Les célébrations du Centième de Paspébiac 1877-1977 ont été organisées par le Comité du Centenaire de Paspébiac, mis en place pour l’occasion.

  • Un second hold-up à Paspébiac!

    Dans le journal Le Soleil, du 6 octobre 1979, p. A2, la Banque nationale est encore sous la proie d’un holdup, cette fois en 1978.

     

  • Construction du centre communautaire de Saint-Pie-X

    Tel que décrit dans la Monographie de Paspébiac:

    « À la fin des années 1970, le dessein de construire un centre communautaire dans la paroisse germe dans l’esprit de plusieurs personnes. Cette disposition vient surtout du fait que les associations ressentent le besoin de disposer d’un local pour l’organisation et le déroulement de leurs soirées sociales, de certains rassemblements culturels et de leurs activités régulières. Aux yeux de tous, l’idée d’un centre communautaire est pertinente, cependant, d’aucuns envisagent avec appréhension le paiement de la dette relié à une telle construction. Le 21 janvier 1980, une assemblée paroissiale est tenue à ce sujet. Au terme de cette réunion, il est décidé de pousser plus avant le projet et de former un comité responsable de la construction. Les personnes élues sont: Vital Parisé, président; Gilbert Duguay, vice-président; Lina Maldemay, secrétaire; Rose-Marie Aspirot, et Thérèse Parisé, conseillères; Elie Horth et Valmont Denis, conseillers. Peu après, un comité de finances est créé: Yvonne Joseph, Marie-Claire Labourdette, Pierre-Léon Parisé, Léonce Horth, Donat Parisé en font partie. L’emplacement du futur établissement cause problème. Après bien des discussions et démarches, les membres organisateurs obtiennent de la Fabrique le terrain situé au sud de l’église pour la somme symbolique d’un dollar. En peu de temps, le projet se réalise à la grande satisfaction de bien des gens. La première soirée dansante a lieu le 14 décembre 1980 et la bénédiction du centre le 4 octobre 1981. À l’heure actuelle, les craintes financières exprimées antérieurement se sont dissipées. Les comités responsables continuent toujours leur oeuvre. Cet édifice très fonctionnel comprend un local pour le Club de l’âge d’or et le cercle des fermières, ainsi qu’une grande salle avec mezzanine pouvant loger au-dela de 400 personnes. »

  • Les Snowbirds dans le ciel de Paspébiac!

    En 1981 et 1982, les Snowbirds, à bord d’un escadron, font une démonstration aérienne. Plusieurs citoyens se massent sur le barachois pour les observer durant le Festival des 14 milles de Paspébiac.

  • Le Site historique national de Paspébiac est classé Site historique national auprès du Ministère des Affaires culturelles Québeclture

    À ce moment, deux des onze bâtiments du Site historique sont accessibles au public, et des fouilles archéologiques se déroulent sur le barachois, guidées par Claire Mousseau. Le site est alors classé Site historique national auprès du Ministère de la Culture et des Affaires culturelles du Québec [ancienne appellation].

  • Jeux de l’Est du Québec à Paspébiac

    La mascotte s’appelait Papé la Pie!

  • 25e anniversaire de la paroisse de Saint-Pie-X

  • Fondation de l’AFÉAS de Paspébiac

  • Vernissage de l’exposition « La noce dans le Trécarré » de Fernand Alain

    S’était déroulée à La Barge.

  • Carnaval de Bugeaud

    Le festival eut lieu de 1986 à 1991. Et le curé Dionne avait fait baptiser les motoneiges!

  • Inauguration du parc d’amusement de Hope

    Pendant plusieurs années s’y tenait le Festival du Blé d’Inde qui attira toujours une foule impressionnante. Les activités y étaient nombreuses: Tournois divers dont le populaire tournoi de balle-molle, déjeuner bénéfice, journée pour enfants, épluchette de blé d’inde, le défilé des princesses et bien sûr le couronnement de la Reine. Ce festival fut ensuite un événement important pour plusieurs décennies.

  • Jeux du Québec à Paspébiac

  • L’église anglicane est désacralisée

    Le bâtiment devient un lieu profane. Première célébration funèbre : M. Alexandre Brotherton. Dernière célébration funèbre : Mme Louise Pillenière. Dernier mariage : M. et Mme Glenn Legrand. Dernier célébrant : Révérend Blair Ross. L’année suivante, elle sera vendue à la Municipalité de Paspébiac, puis, en 1991, reconvertie en bibliothèque municipale.

  • 2e vague de fouilles archéologiques sur le barachois de Paspébiac

    Les fouilles sont également menées par Claire Mousseau.

  • Première édition du Festival du TRAC

  • Inauguration du boulevard Gérard-D.-Levesque

  • Fusion de Paspébiac et Paspébiac-Ouest

    Le 20 août, fusion de Paspébiac (Lévis Loisel, maire) et Paspébiac-Ouest (Fernand Alain, maire). La nouvelle municipalité se nommera… Paspébiac!

  • Paspébiac obtient le statut de ville

    En mai 1999.

  • Restauration des vitraux de l’église anglicane

    Restauration des vitraux de l’église anglicane St. Peters par Denise McInnis de Port-Daniel.

  • 125e anniversaire de la fondation de Paspébiac

  • Le Site historique national de Paspébiac est désigné lieu d’importance nationale par Patrimoine Canada

  • La Ville de Paspébiac souligne son 125e anniversaire de fondation

    La même année, les Après-midis sur la galerie débutent.

  • Création d’une aire patrimoniale et touristique à Paspébiac

  • Paspébiac rejoint les rangs des Villes et Villages d’art et de patrimoine

  • Festirives Paspébiac-Grande Anse

  • Paspébiac en culture

  • Fermeture des magasins Robin

    Incluant le magasin à rayons Robin.

  • Paspébiac entre dans le circuit des Villes et villages relais

  • Première édition du Festival du Crabe

    Quinze ans plus tard, cet événement bat toujours son plein durant la belle saison!

  • Un requin à Paspébiac!

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